Manif de lycéens, étudiants, et employés de EDF-GDF
Quand le cortège, parti du Vieux Port, arrive devant la gare Saint-Charles, les CRS dispersent à coups de lacrymos, sous prétexte qu'il y aurait eut des provocations qu'ils sont d'ailleurs les seuls à avoir vues.
On apprendra le soir que Sarkozy a désormais autorisé les forces de l'ordre à disperser les manifs n'importe où dans leur parcours pour des mesures de "sécurité". o_O
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Ben voyons.
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On y croit tous.
Les camions étaient rassemblés derrière les escaliers de la gare et sitôt les premiers lacrymos lancés, les rafles se multiplient. Au total, 20 jeunes au poste.
Alors que le cortège se replie difficilement mais dans le calme le long du boulevard d'Athènes jusque sur la Canebière, les CRS multiplient les provocations : venant du Vieux Port ils remontent tout le cortège en forçant les gens à s'écarter rapidement, et descendent de leurs camions en se pressant au devant de nous pour nous faire marcher encore plus vite.
Nous arrivons au Vieux Port.
Mais, massés dans les petites rues transversales, les CRS menacent de charger et finissent par lancer des lacrymos sur tout le Vieux Port. Sans sommations, évidemment. Sinon c'est moins drôle.
Ils en envoient tellement que les tous Marseillais qui passent par là se retrouvent gazés.
Et après on s'étonne que le gouvernement chute dans les sondages de popularité.
Nous nous retrouvons tous à la fac Saint-Charles pour une AG improvisée.